Sur les traces de Naguib Mahfouz

Programme :

Café Fishaoui, rue Al Gamaliah, Darb Kermiz, rue Muezz Din, Mosquée El Azhar

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Beyt El Suhaymy



Naguib Maḥfouẓ, né le 11 décembre 1911 dans le quartier populaire de Gamaliyya au Caire et mort le 30 août 2006, est un écrivain égyptien contemporain de langue arabe et un intellectuel réputé d’Égypte, ayant reçu le prix Nobel de littérature en 1988.

Partez à  la découverte des lieux où Naguib Mahfouz a vécu et qui l'ont inspiré

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Les quartiers de Naguib Mahfouz

C’est dans les rues du Caire que Naguib Mahfouz a promené son miroir et capté toutes  les facettes d’une société égyptienne en pleine évolution. Les récits de l'écrivain nous plongent dans la vie quotidienne des quartiers du Caire dans lesquels il a grandi.

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Programme

Programme :

Votre guide vous attend au café Fishaoui, dans le souk du Khan el Khalili, lieu où l'écrivain passait de longues heures à l'écriture de ses romans

De là, vous rejoindrez El Gamaliah, la ruelle de son enfance, vous passerez par la place où trônaient les "2 palais" qui inspirèrent un de ses romans les plus connus, la rue Muezz Din qui faisait partie de son environnement.

Vous verrez sa maison natale et déambulerez dans les petites rues où la vie a si peu changé depuis que l'écrivain en racontait  le quotidien.

Ce sera l'occasion de visiter une ou plusieurs mosquées du quartier, de monter dans un minaret pour admirer la vue grandiose sur la ville du Caire.

 

             Durée : demie-journée

Tarif

 

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Compris :

Guide francophone

Non compris :

Prise en charge et retour hôtel

Boissons, pourboires, dépenses personnelles


OPtions

Maison Beyt El Suhaymi

La maison Beyt al Suhaymi située en plein cœur du Khan el Khalili, le grand souk du Caire, dans la rue Darb al Asfar, est une somptueuse résidence dotée de très belles pièces de réception et entourée de grands jardins, datant du XVIIe siècle, probablement l'exemple le plus raffiné d'une maison ottomane au Caire.

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Détails des visites

Les quartiers de Naguib Mahfouz

C’est dans les rues du Caire que Naguib Mahfouz a promené son miroir et capté toutes les facettes d’une société égyptienne en pleine évolution. "Impasse des deux palais" est le premier volume d’une trilogie qui comporte également "Le Palais du désir" et "Le Jardin du passé".

Les récits de l'écrivain nous plongent dans la vie quotidienne des quartiers du Caire dans

lesquels il a grandi, dans les années 1920. Ce sont des anecdotes, des moments de vie, des portraits hauts en couleur que propose un auteur qui passe de l'enfance à l'adolescence. On y découvre l'Egypte de cette époque, avec ses coutumes, ses traditions, ses petits métiers, mais aussi une Egypte éternelle qu'on retrouve aujourd'hui encore et que l'on comprend mieux en la voyant ainsi décrite de l'intérieur.


Bayn al-Qasrayn

En pénétrant en ville par la porte Bab Zweila, on suivra la rue centrale, portant aujourd'hui le nom de Muezz zl Din Allah et on parviendra à un élargissement de l'artère médiévale, tout ce qui reste d'une place située entre les 2 anciens palais califiens, aujourd'hui disparus. Cette place se nomme Bayn al-Qasrayn ("entre les 2 palais"), terme qui désigne également tout ce quartier central auquel Naguib Mahfouz a consacré un volume de sa trilogie. On sera

alors arrivé au cœur du Caire médiéval.


Al-Gamaliya

La rue Al-Gamaliya fascine par son aspect historique. Remontant à l’époque fatimide, elle regorge de 23 monuments islamiques. Aujourd’hui, elle est en passe de devenir un musée à ciel ouvert. L’animation est incessante. La rue est plantée d’édifices d’un ou deux étages avec des moucharabiehs en bois caractéristiques de l’époque fatimide, d’échoppes, d’ateliers de fabrication de cuivre, de marchands ambulants de fruits et légumes, de cafés populaires où l’on hume les parfums de narguilés.

Al-Hussein

C'est le quartier délimité par le Khan el Khalili, la mosquée al Hussein et la mosquée el Azhar, le centre ancestral, populaire et animé


Al-Ghourieh

Le charme indéfinissable d’Al Ghourieh tient à l’omniprésence du passé au cœur même  du quotidien. Le poids de l’histoire se fait sentir dans chacune de ses étroites ruelles, mais plus encore, dans le regard de leurs habitants, dans la certitude tranquille qu’ils expriment, le plus souvent sans le savoir, d’être là chez eux, depuis toujours, et pour toujours.

Quelque chose dans l’agencement serré des bâtiments, dans la vibration de la foule passante, qui excite l’imagination, qui vous fait presque deviner l’intérieur des maisons, pénétrer les alcôves, partager les étreintes amoureuses, suivre le regard muet des femmes derrière les moucharabiehs. Heureusement, ces femmes descendent maintenant dans les rues, souvent drapées dans de larges voiles noirs,qui sont censés soustraire leurs corps aux regards indiscrets .

Al Ghourieh se prolonge par la rue Al Hakim Bi Amr Illah (« Qui gouverne pardécret divin »), illustre calife fatimide. Cette rue, qui lui est dédiée, est devenue celle de toutes les senteurs de l’Orient, depuis les essences de parfums jusqu’aux plantes médicinales. Ici, on peut encore trouver des remèdes traditionnels traitant la plupart des maux connus, physiques et psychiques. 

Khan el Khalili

Le souk du Caire, connu sous le nom de Khan El Khalili, existe depuis le 14ème siècle.

C'est un des plus grands du moyen orient.

 

Dans un dédale de ruelles ombragées par des tentures, on y trouve aujourd'hui surtout des souvenirs destinés aux touristes. Pourtant, d'anciens lieux témoignent du passé intense de l'endroit. Anciens caravansérails, fenêtres avec leurs moucharabiehs, portes massives en pierre sculptée, se découvrent au détour des boutiques. Dans une autre partie vous découvrirez des articles plus traditionnels : lampes ouvragées, objets en verre soufflés, bijoux, plateaux...

Dans une autre zone, c'est la marché aux épices aux couleurs et senteurs orientales.

Le quartier des artisans se trouve un peu plus loin. Il abrite encore les fabricants de tentes autrefois destinées aux bédouins nomades, les couturiers réalisant des patchworks magnifiques, les travailleurs sur cuivre, argent, or...

Le café Fishaoui, installé à l'intérieur du souk depuis des siècles a accueilli et accueille encore des personnalités du monde littéraire, des célébrités.

Aux portes du souk, se dresse la mosquée El Hussein, haut lieu de l'Islam. C'est la plus importante mosquée d'Egypte, un lieu très sacré où les musulmans viennent y prier par centaines chaque jour.

Rue Muezz el Din

ElMui'z Li Din Allah était autrefois la rue principale, au Caire. Au cours des siècles, de nombreux bâtiments ont été construits sur cette rue qui représente aujourd'hui le plus grand musée à ciel ouvert des monuments islamiques et du Moyen Age de la capitale égyptienne.

 

El Mui'z commence à Bab Zuweila, la seule porte restante des murs sud de l'époque fatimide

du Caire. A côté de Bab Zuweila il ya la mosquée du sultan Mu'ayyad , qui a été construit en 1415. On peut escalader le minaret de la mosquée d'où on a une excellente vue sur le Caire

islamique d'en haut. 

On arrive ensuite à la Wakala d'Al Ghuri, caravansérail datant du 17eme siècle.Après Bab Zuweila, il faut aller tout droit le long Mui'z Street et traverser le Wakala d'Al Ghuri, qui est un grand marché spécialisé principalement dans les produits en tissu.

Plus au nord encore, vous trouverez la mosquée d'Al Aqmar sur la droite. Cette mosquée est aussi appelée la «mosquée grise» en raison de la couleur de ses murs.

Nous accédons ensuite à l'étonnante maison Beyt El Suhaymi , un très bon exemple de la façon dont une famille aisée avait l'habitude de vivre dans le Vieux Caire islamique.

Si vous continuez à marcher sur Al Mui'z la rue, vous vous arriverez a la mosquée d'Al Hakim Allah Be'amr , le troisième calife fatimide.

La belle promenade à Al Mui'z Le Din Allah se termine par les murs et les portes du nord

de la ville : Bab El Naser , Porte de la Victoire, et Bab El Futuah , Porte des conquêtes.

 

Marcher dans la rue Mui'z, c'est comme traverser l'histoire de l'Egypte islamique. La

rue regorge d'une profusion de monuments islamiques grandioses et magnifiques. Ce quartier du Caire est un ensemble architectural totalement unique. 

Maison Beyt El Suhaymy

La maison Beyt al Suhaymi située en plein cœur du Khan el Khalili, le grand souk du Caire, dans la rue Darb al Asfar, est une somptueuse résidence dotée de très belles pièces de réception et entourée de grands jardins, datant du XVIIe siècle, probablement l'exemple le plus raffiné d'une maison ottomane au Caire.

 

Cette demeure fut construite en 1648 pour un cheikh d'al-Azhar. Elle fut agrandie en 1796 par

Cheikh Ahmad al-Suhaymi. Elle est organisée autour d'un jardin avec de grands palmiers et des endroits pour se reposer à l'ombre. Elle compte une trentaine de qaa (salons de réception) répartis dans plusieurs bâtiments.

Pour lutter contre la chaleur étouffante, un astucieux système de climatisation consistait à faire circuler des courants d'air à travers les moucharabiehs et différentes trappes exposées

côté nord. Dans des placards ventilés, des jarres conservaient de l'eau fraiche.

 

Au rez de chaussée, il y a deux pièces de réception pour recevoir les visiteurs, l'une pour l'été et l'autre pour l'hiver et deux autres pièces pour les cours de coran.

Dans les étages, les pièces sont réservées à la famille seulement. Il y a des pièces réservées aux hommes et des pièces réservées aux femmes avec des moucharabiehs à toutes les fenêtres pour que les femmes voient ce qui se passe sans être vues.

 

L’intérieur est encore aménagé avec des éléments d'époque. Il y a des meubles, des tapis, des coussins et tout cela donne un peu de vie à l’endroit. Les moucharabiehs ont été magnifiquement restaurés.

 

Rénové, l'ensemble est magnifique ! La rue étroite, pavée et bordée de maisons à moucharabiehs est pittoresque. L'intérieur de Beit El Suhaymi offre une visite des plus

intéressantes.